
Me voilà partie pour devenir vidéaste freelance.
Jamais je n’avais pensé à devenir auto-entrepreneuse avant. J’avais pour but de devenir journaliste reporter d’images. Peut-être que ça m’arrivera peut-être un jour qui sait. Mais le confinement m’a beaucoup fait réfléchir sur ce que j’aimais dans la vie et ce que je voulais être.
J’avais fait des études de DUT information-communication avec pour optique de devenir journaliste, mais de presse. J’aimais et j’aime toujours écrire. Ce métier, c’est ce que je voulais faire depuis mes 10 ans. Si je vous dis pourquoi, vous allez rigoler. Je lisais beaucoup un magazine pour petites filles qui s’appelait Julie. Chaque mois il y avait un numéro, et l’été de mon CM1 au CM2 le numéro sorti avait un grand titre « Faites votre propre journal ». En gros, c’était une idée d’activité à faire pendant les vacances d’été. Du coup, j’avais fait ça. Je me souviens avoir interviewé quelques membres de ma famille sur leur métier. J’avais tout écrit à la main des articles. C’est comme ça que j’ai réalisé mon propre premier journal de presse écrite. Et depuis, cette idée n’était jamais partie. J’y croyais très fort. J’ai même fait un stage à la Voix du Nord en troisième au collège.
Puis, après le BAC, j’ai fait un DUT information-communication. Toujours avec l’idée de faire une école de journalisme et de devenir journaliste de presse écrite. Mais arrivée en deuxième année, j’ai fait partie d’un projet tuteuré, Clic-ic, qui est la web TV de l’école. Et c’est là que je suis tombée en amour avec la vidéo. On faisait des vidéos institutionnelles sur l’école, des interviews de professeurs, d’étudiants, de professionnels de la communication. C’est aussi à ce moment là que je me suis achetée ma première caméra, mon Canon G7x, la caméra de youtubeuse/vloggeuse par excellence. J’ai commencé à faire des vidéos de voyages, parce-que j’en faisais pas mal à cette époque. Et j’adorais ça, je m’éclatais avec le montage, les plans. J’ai fait un stage en tant que journaliste reporter d’images au sein de Grand Lille TV, maintenant BFM Lille. J’avais adoré la polyvalence, la réactivité du métier. Je faisais des reportages tous les jours, ça m’a beaucoup appris. Du coup, j’avais envie de devenir journaliste. Mais cette fois, journaliste reporter d’images. Finalement, je m’écartais pas vraiment de l’idée de départ, mais du côté audiovisuel.
Je suis partie à Valenciennes faire une licence professionnelle JORIS. Journaliste rédacteur d’images et de sons. Peut-être que c’est moi qui ai changé. Mais je ne me reconnaissais plus vraiment dans ce que je devais faire. Je faisais des reportages mais plus avec la même conviction qu’avant, que pendant mon stage. Et puis et arrivé le fameux covid. Je devais faire des stages. Je me suis dit que ce sont les stages qui vont m’aider à savoir si je veux vraiment faire ça. Mais tous, annulés. Me voilà confinée, avec tout le temps pour réfléchir. Trop réfléchir. Des fois, je me disais qu’il fallait que je continue dans cette voie, des fois je me disais que je devais changer. Puis, finalement j’ai pris la décision de me laisser un an à la rentrée, avant de potentiellement reprendre mes études. Un an pour faire ce que j’aime. Puis, pendant le confinement, ma mère est venue me parler : « pourquoi tu ne fais pas vidéaste Freelance ? » J’ai réfléchi et ce que j’aime dans la vie, c’est filmer, rencontrer des gens, ne jamais faire la même, être maitre de mon projet de A à Z, créer, imaginer. Vidéaste freelance quoi.
Voilà comment mon aventure vers l’entrepreunariat a commencé dans mon cerveau.
Soyez là pour le deuxième épisode de ce carnet de bord pour la suite !
Bisous,
Aly